Détermination de la durée du jeûne nécessaire à « l’extinction » de la fixation myocardique du ventricule gauche lors des explorations TEP/TDM au 18F-FDG - 07/05/15
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Résumé |
Objectifs |
La tomographie par émission de positons au 18F-FDG est un examen prometteur dans la prise en charge des atteintes inflammatoires ou infectieuses cardiaques. Cependant, l’hyperfixation myocardique physiologique peut masquer une atteinte cardiaque. Le but de cette étude est de déterminer s’il existe une diminution de la fixation myocardique avec la durée de jeûne et de préciser le moment à partir duquel il sera préférable d’injecter le FDG pour minimiser le risque de fixation myocardique.
Patients et méthodes |
Soixante-dix-sept patients consécutifs non diabétiques ont été inclus rétrospectivement dans notre étude. Ils ont bénéficié des recommandations standards avec un jeûne d’au moins 6h, effectif à partir de minuit. La fixation myocardique a été déterminée sur les coupes tomographiques acquises sur une caméra TEP/TDM, 60minutes après l’injection du FDG, par une analyse visuelle et quantitative incluant une mesure du SUVmax du ventricule gauche. L’heure de l’injection du FDG était relevée pour chaque patient.
Résultats |
Il existe une corrélation entre l’heure d’injection du FDG et la fixation myocardique avec une diminution du SUVmax de 1,22 par heure. Après analyse visuelle : 35 patients (45,5 %) présentent une fixation myocardique ventriculaire gauche diffuse du FDG (groupe A) et 42 patients (54,5 %) une absence de fixation (groupe B). La moyenne de la durée du jeûne pour les patients du groupe A est de 9,91h±1,21 contre 11,33h±1,55 dans le groupe B (p<0,0001, Student t-test). Une injection du FDG réalisée après 11h30 permet « d’éteindre » le cœur chez 86 % des patients.
Conclusions |
La fixation myocardique diminue avec la durée du jeûne et nous recommandons de programmer les patients nécessitant une exploration cardiaque, comme les bilans de sarcoïdose ou d’endocardite, en fin de vacation et plus précisément après 11h30 en respectant un jeûne depuis la veille à minuit.
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Vol 39 - N° 3
P. 243-244 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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